Ce soir dans la Radio des tas, Aurélie propose une balade sonore dans la manif parisienne du Premier Mai.
Balade sonore
Dans sa chronique L’État gère que dalle, Jean-Marie explique comment la loi sur les JO et paralympiques de 2024 étend un peu plus l’usage de la surveillance algorithmique et les perspectives qu’ouvre son article 7.
L’État gère que dalle
Lise a réalisé un reportage auprès des jeunes du 5 étoiles, un squatt clermontois où vivent des mineurs isolés et que la préfecture a décidé de fermer.
Reportage 5 étoiles
Cécile s’est penchée sur le courrier des auditeurices qui témoigne du lien intime entretenu avec les voix hertziennes qui accompagnent nos jours et nos nuits.
Le courrier des auditeurices
Vous avez pu entendre dans l’émission Creen Que Saben du groupe Machete En Boca et Le préfet par les Vulves assassines.
Le mois prochain
La radio des tas vous donne rendez-vous mardi 13 juin dès 20h pour une dernière émission spéciale en public au Pôle 22 bis – Impasse Bonnabaud à Clermont dès 20h.
Pour cette 7ème émission, Cécile consacre l’édito au pouvoir onirique de la radio.
Nous accueillons Jordi, auteur de la chronique « A la source » consacrée à l’histoire du libéralisme, que vous pouvez entendre chaque mois dans notre émission. Dans cet épisode, Jordi montre comment les néolibéraux ont conquis une position si hégémonique dans les médias qu’ils parviennent à rendre légitimes les idées les plus absurdes.
Mais le néolibéralisme a aussi inspiré des poètes, notamment les auteurs du Strategor, la bible du management pour les capitalistes dont Aurélie vous livre quelques savoureux extraits. Et un petit jeu pour nos auditeurs-trices!
Thierry et Lise sont partis en reportage sur la place de Jaude pour interroger les livreurs Deliveroo. On parle ce soir des conditions de travail et du statut de ces nouveaux prolétaires.
Et pour la musique, vous pourrez écouter Sleaford Mods et Machete en Boca
Pour démarrer cette émission, un petit édito sur le sens des mots et la novlangue médiatique et politique.
Dans cet épisode, on continue notre exploration de l’histoire du libéralisme, on parlera droit au logement et nucléaire, femmes migrantes et frontières pullulantes.
Lise nous donne à entendre un témoignage de mère célibataire, étrangère. Son témoignage est relié à sa lecture du livre « Les damnées de le mer, Femmes et frontières en Méditerranée » de Camille Schmoll.
Femmes et frontières
Alors que la loi anti-squat continue son processus d’acceptation parlementaire, l’étagère que dalle présente « De gré et de force, comment l’état expulse les pauvres » de Camille François, une enquête à lire pour comprendre la violence institutionnelle à laquelle doivent faire face les classes précarisées.
L’étagère que dalle
Vous aimez jouer ? Vous aimez gagner des trucs ? Ne manquez pas le grand jeu concours, le rebus des tas !
Le grand jeu concours
La relance du nucléaire est en cours seulement 12 ans après l’accident de Fukushima, un véritable retournement de situation porté par un nouveau discours sur l’énergie décarbonée.
Le nucléaire
Dans la chronique « à la source », Jordi revient sur la volonté de passage en force du gouvernement sur la réforme des retraites symptomatique de l’opposition des néolibéraux à la démocratie. Une opposition qui les a amenés à soutenir notamment la dictature du Général Pinochet au Chili. Retracer la généalogie de cet antagonisme entre néolibéralisme et démocratie est l’objet de cette 5e chronique.
Enfin dans cette émission vous avez pu écouter « La voiture de la police » par le groupe Infecticide ainsi que « Marg Bar Kolle Nezam » de l’artiste Iranien Shapur.
En cet hiver 2023 de colère et de manifs contre la réforme des retraites, la radio des tas s’intéresse à des travailleuses et travailleurs absent∙es des cortèges : celleux qui bossent dans les ESAT et n’ont toujours pas le droit de grève, ni le droit de se syndiquer, ni de toucher le SMIC, comme l’expliquait récemment la militante antivalidiste Lili Guigueno dans un article paru dans la revue Contretemps.
Dans le 4e épisode de la chronique A la source, Jordi revient sur l’origine du programme des néolibéraux qui, après l’échec du libéralisme attesté par la crise économique de 1929, rompent avec le dogme de la non intervention de l’Etat dans l’économie en instituant une redistribution sociale à l’envers.
A la source
Pour distribuer les aides sociales, l’État a mis en place un vaste système de contrôle des pauvres. Aurélie et Thierry s’intéressent à la CAF où les dysfonctionnements se multiplient ces dernières années. Complexification des procédures, numérisation à marche forcée, fichage des allocataires et algorithme de contrôle des plus précaires.
Mais pour le droit à l’amour et au bonheur des administré∙es, en cette soirée de la Saint-Valentin, Lise nous propose un voyage au TA de Clermont-Ferrand (Tribunal administratif). Maitre Bourg, avocate spécialiste des étrangers, déplore les changements remarqués avec l’arrivée de Sylvie Bader Kosa, nouvelle présidente du TA. L’aide juridictionnelle n’est plus accordée aux étrangers ayant un problème avec l’instruction de leur dossier, par exemple lorsque leurs papiers ne sont pas renouvelés à temps par l’administration, ou lorsqu’une OQTF (obligation de quitter le territoire) leur est délivrée par erreur. Lise cite l’exemple d’Omar pour qui circule une pétition : https://chng.it/2sBFVbnn (merci de signer et diffuser!!).
Un grand merci à Eva qui a prêté sa voix, à Maitre Annabelle Bourg, et aux 3 personnes ayant témoigné sur la CAF.
Pour cette première émission de 2023, la radio des tas était dans les studios de Radio Campus Clermont pour causer du monde.
On retrouve le troisième épisode de la chronique de Cécile, la chronique à la source, qui remonte aux origines de l’idéologie néolibérale.
Au XIXème siècle, le libéralisme devient progressivement l’idéologie dominante. Sa mise en œuvre par les classes dominantes souligne deux contradictions internes. D’abord une égalité en droit affirmée en principe mais refusée en pratique. Ensuite un laisser-faire de l’État à géométrie variable entre les patrons et les employés.
À la source
Nous avons eu la chance d’accueillir dans les studios Parsa Yousefi, jeune Iranien étudiant à Clermont-Ferrand, qui nous a raconté ce qui se passe en ce moment en Iran, la violence de la répression, les exécutions, et la manière dont le peuple réagit. En France, le prochain rendez-vous important se tiendra le 16 janvier 2023 devant le Parlement Européen à Strasbourg, il sera débattu de mettre les gardiens de la révolution dans la liste des organisations terroristes.
Interview de Parsa Yousefi
Aurélie nous a raconté l’origine du slogan « Femme, Vie, Liberté », ce slogan Kurde féministe et révolutionnaire, repris par les manifestant·e·s Iranien·ne·s ces derniers mois.
« Femme, Vie, Liberté »
Dans l’étagère que dalle, Jean-Marie a parcouru Opération Vasectomie d’Élodie Serna (éditions Libertalia, 2021), dans lequel on découvre les différentes appropriations de cette technique de stérilisation, à la fois utilisée par des gouvernements eugénistes, mais également revendiqué comme un outil d’émancipation par les courants anarchistes des années 30.
L’étagère que dalle
La sélection musicale nous a amené à travers le rap contestataire et militant Iranien.
Il faisait bien froid en cette belle journée du 13 12, et on était au chaud dans les studios de Radio Campus pour une nouvelle émission de la radio des tas !
On y retrouve le troisième et dernier épisode de la série de Thierry sur la chourse, avec deux témoignages : le jour où je me suis fait choper…
Lise nous parle de ce que ça signifie de recevoir une Obligation de Quitter le Territoire Français, avec le témoignage d’Oumar. Elle a également tendu son micro à une psychiatre, Dr Pontonnier, qui explique ce qu’entraîne un stress intense.
Au sujet des OQTF
Le petit « conseil série » de Thierry : 1 mètre 20, à retrouver en ce moment gratos sur arte.tv. Juana, 17 ans, lycéenne handi, s’engage dans la lutte pour l’éducation sexuelle et devient une porte-parole d’un mouvement de grève dans son lycée.
Chronique 1m20
Dans sa chronique l’étagère que dalle, Jean-Marie vous propose de suivre le travail du collectif Cabrioles, qui permet de penser l’autodéfense sanitaire, à un moment où l’état et une grande majorité des partis politiques et mouvements sociaux ferment les yeux sur une sous-classe virale.
L’étagère que dalle
Rendez-vous le 10 janvier 2023 pour la prochaine émission de la radio des tas, en direct sur Radio Campus Clermont et en podcast sur ce site dans les jours qui suivront.
On retrouve le deuxième épisode de la série de Thierry sur la chourse, avec le témoignage de deux chourseuses qui parlent de la dimension collective du vol.
La chourse
Nous accueillons dans les studios Valéry Viallard, du collectif StopUrba63, qui nous a parlé de la mobilisation autour de la ZAD d’Orcet : une zone naturelle et agricole à défendre contre la bétonisation.
Interview de Valéry Viallard, collectif StopUrba63
Lise et Fama ont réalisé un petit reportage sur un club de foot un peu atypique. Le genre de club qui terrifie Zemmour. Il s’agit de Aguira qui est plus qu’un club de foot puisque c’est l’Association des Guinéens de la Région d’Auvergne Clermont-Ferrand. Le reportage se passe à l’occasion d’un match amical contre l’équipe du Sierra Leone organisé dans le cadre de la fête de l’indépendance de la Guinée. Un reportage tranquilou bilou avec des fouteux chouchous.
Reportage auprès de l’Aguira
Dans cette nouvelle chronique de l’étagère que dalle, Jean-Marie suit le fil de La privatisation numérique, déstabilisation et réinvention du service public, de Gilles Jeannot et Simon Cottin-Marx, publié en 2022 aux éditions Raisons d’agir. Les auteurs y décortiquent les mécanismes qui font cette privatisation, laquelle dépasse largement la vente ou de la mise en concurrence des entreprises publiques. Blablacar, Google Maps, Doctolib, StopCovid, voici quelques exemples qui illustrent ces mécanismes. Mais certains acteurs, fonctionnaires ou associations, tentent de proposer des alternatives. On pense ici aux Communs entre l’IGN et OpenStreetMap, ou encore à Framasoft, ou la Quadrature du Net.
L’étagère que dalle
Cécile propose le deuxième épisode de la chronique à la source qui remonte aux origines de l’idéologie néolibérale. Dans cet épisode, Jordi revient sur la tripartition politique qui s’impose sous la Révolution française entre conservateurs-réactionnaires, libéraux et communistes. Ces lignes de fracture se basent sur des clivages qui structurent toujours notre champ politique entre tradition, égalité en droit et égalité des droits.
À la source
Enfin, Aurélie nous propose d’aller voir dès mercredi au cinéma le Rio le documentaire Riposte Féministe, de Marie Perennès et Simon Depardon.
Rendez-vous le 13 décembre (13/12) pour la prochaine émission de la radio des tas, en direct sur Radio Campus Clermont et en podcast sur ce site dans les jours qui suivront.
Pour cette première émission de la radio des tas, on avait préparé plein de choses.
On retrouve le premier épisode de la série de Thierry sur le vol (la chourse!), avec des textes extraits du fanzine la brochourre, et le témoignage de deux chourseurs.
La chourse
Aurélie est allée tendre son micro à l’occasion d’un cours d’initiation au Roller Derby organisé par les Auverniaks. On y découvre ce sport d’équipe inclusif et féministe.
Les Auverniaks
Cécile propose le premier épisode de la chronique à la source, Jordi remonte à la source de l’idéologie du libéralisme, de ses mythes comme de ses manipulations.
À la source 1, de Bruno Lemaire à Adam Smith: les trois mythes fondateurs de libéralisme. Pour justifier son refus de taxer les superprofits, la droite néolibérale au pouvoir invoque les trois grands mythes fondateurs du libéralisme: l’homo economicus, le marché autorégulateur et le troc comme mode naturel des échanges humains. Des mythes dont on sait depuis le 18e siècle que ce sont des fables mais qui ont toujours une redoutable efficacité politique.
À la source
Jean-Marie partage ses lectures dans l’étagère que dalle… Ce mois-ci, où sont les « gens du voyage », inventaire critique des aires d’accueil, de William Acker. L’auteur y raconte la violence d’état et la violence systémique que vivent les Voyageurs et Voyageuses, que l’administration appelle « gens du voyage » alors qu’iels n’ont pas accès à 94% du territoire.
Les tas gèrent que dalle
Lise vous propose un mix mêlant les témoignages de jeunes exilés et les propositions absurdes de l’équipe du préfet. On y retrouver l’énergie et l’esprit de l’émission Faratanin Fraternité, qui donnait à entendre l’absurdité et la violence subie par ces jeunes mineurs non accompagnés, qui sont aujourd’hui devenus majeurs.
Rendez-vous le 8 novembre pour la prochaine émission de la radio des tas, en direct sur Radio Campus Clermont et en podcast sur ce site dans les jours qui suivront.